Avertissement: ce billet s'inspire de faits et d'événements ayant réellement existé. Des approches désastreuses du marketing expérientiel peuvent choquer certains lecteurs sensibles aux stratégies de marque.
Il y a quelques années, j'ai consacré une émission complète d'Invité de Marque à la saga du Club Med, fleuron du tourisme français aux fortunes diverses depuis les années 90, dont la communication se cherchait autant que le positionnement. C'était l'époque de la transition laborieuse vers une stratégie visant à redorer le blason jadis glorieux de la marque et à l'amener vers un territoire de luxe et de volupté: rénovation des villages, introduction de nouveaux standards sur les villages 5 Tridents, rupture assumée avec l'image GO / GM ( gentil organisateur, gentil membre ) et top du marketing expérientiel vu par le Club, ouverture d'une agence ultra design sur les Champs Elysées…
Récemment, la crise égyptienne m'a donné une occasion en or de revoir l'image globalement positive ( quoi que non convaincue quant à l'application ) que j'avais constituée au fil de lectures sur la stratégie du Club pour cesser de perdre des parts de marché. Expérience édifiante où l'idée qu'on se fait d'une marque vole en éclats.
Tout part d'une anecdote personnelle. Mais qui confine à l'universel tant elle résume bien le seul vrai moment de vérité pour les marques et les entreprises qui les gèrent : l'épreuve des faits, surtout en temps de crise. – point sur lequel les marques françaises ont des siècles de retard que seuls d'excellents produits compensent parfois –